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Les troubles vulvaires et vaginaux chez la femme ménopausée

Depuis peu (2013), l’ensemble de ces symptômes, sont regroupés sous le terme de Syndrome Génito-urinaire de la Ménopause (SGUM).

Pour soulager les symptômes du SGUM, il est souvent proposé de prendre un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THM) par voie orale ou cutané, des traitements hormonaux locaux (à base de crème ou d’ovules d’œstrogènes) ou non hormonaux (lubrifiants, acide hyaluronique…).

 

Cependant, certains facteurs limitent l'utilisation de ces traitements qui peuvent montrer une efficacité variable ou partielle, ce qui pousse les femmes à se tourner vers d'autres solutions.

Parmi les nouvelles approches thérapeutiques, on peut proposer l'utilisation de la radiofréquence.

Ces techniques suscitent un intérêt croissant, surtout pour les femmes qui ont des contre-indications aux traitements hormonaux. 

Le traitement du SGUM par radiofréquence est une solution innovante. 

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Le syndrome génito-urinaire de la ménopause

Tout comme la peau du corps et du visage, la région génitale (vulve, vagin) est soumise au processus de vieillissement naturel ce qui entraîne des changements au niveau du fonctionnement des cellules des organes génitaux et urinaires. 

La ménopause, processus normal et naturel qui survient généralement vers l'âge de 50 ans, est liée à la diminution puis à l’arrêt de la production des œstrogènes par les ovaires. 

 

Certaines femmes vont faire l’expérience de la ménopause plus tôt (avant l’âge de 40 ans). Cette ménopause précoce peut être due à certaines anomalies chromosomiques, à des troubles auto-immuns ou à d’autres causes encore inconnues.  La ménopause peut également être induite à la suite d’interventions chirurgicales impliquant l’ablation des deux ovaires ou d’interventions médicales entraînant l’arrêt de la fonction ovarienne (la radiothérapie ou la chimiothérapie, par exemple).

 La carence hormonale entraine une atrophie (amincissement et sècheresse) de la vulve et du vagin à l’origine d’un véritable inconfort au quotidien. Les principaux symptômes ressentis par les femmes sont les brûlures, les démangeaisons, un inconfort ou des difficultés lors des relations intimes (dyspareunie). La tonicité du vagin peut également être altérée à cause de la perte d’élasticité des tissus et/ou suite aux accouchements. Les femmes peuvent aussi avoir la sensation d’un élargissement de leur vagin avec parfois émission de gaz vaginaux qui provoquent des bruits gênants lors de la pratique sportive ou lors des rapports, une diminution des sensations de plaisir lors des rapports sexuels, une baisse de la perception de contact avec le sexe du partenaire, une difficulté à atteindre l’orgasme, un écoulement d’eau hors du vagin après un bain (syndrome du canadair)… 

 

La perte d’élasticité peut également se traduire sur le plan urinaire par une incontinence urinaire à l’effort (pratique sportive, quinte de toux ou de rires…). La rééducation du périnée peut apporter une réponse et doit être prescrite en première intention mais elle augmente le tonus des muscles du périnée sans action directe sur les fibres élastiques de la muqueuse vaginale. 

 

 

Chez les femmes ayant été traité pour à un cancer pelvien (col, endomètre, ovaire, rectum, vulve), les traitements tels que la chirurgie et la radiothérapie peuvent laisser des séquelles au niveau de la zone vulvo-vaginale qui peuvent se traduire par de la sécheresse et des changements anatomiques tels que des rétrécissements de l’entrée du vagin ou des cicatrices douloureuses

Chez les femmes traitées pour un cancer du sein, certains traitements adjuvants, comme les anti-aromatases, peuvent accélérer le processus de la ménopause ou aggraver les symptômes du SGUM. La prise en charge du SGUM chez ces patientes est compliquée en raison de la contre-indication aux traitements hormonaux. Le traitement par radiofréquence émerge comme une option thérapeutique alors particulièrement intéressante.

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